À retenir cette semaine :

Électricité : Les prix baseload restent stables à 53,27 €/MWh, soutenus par le CO₂ malgré la baisse du gaz.
Gaz : Le CAL27 recule à 27,296 €/MWh grâce à une offre abondante et des températures douces.
Carbone : Le CO₂ bondit à 82 €/t, son plus haut depuis 7 mois, porté par le refroidissement attendu et la spéculation.
Pétrole : Le Brent chute à 62,71 $/baril face à un excédent global et une faible demande saisonnière.

ÉLECTRICITÉ

Baseload stable, spot sous pression

Le CAL27 reste quasi stable à 53,27 €/MWh, la hausse du CO2 (82 €/t) compensant la baisse du gaz (27,296 €/MWh).
Le spot chute à 63,59 €/MWh (-30,5 % vs octobre), soutenu par des températures douces et une forte production renouvelable.
EDF prolonge trois arrêts de réacteurs (3,1 GW) pour 3 à 8 jours, créant un risque ponctuel de tension sur le marché.
Volatilité attendue : le refroidissement et la baisse de production éolienne dans les prochains jours pourraient faire remonter la demande et les prix.

Baisse continue sous fond d'abondance

CAL27 en repli à 27,296 €/MWh, soutenu par des fondamentaux très favorables : températures douces, production renouvelable élevée et flux de GNL/norvégien stables.
Spot TTF autour de 31 €/MWh, contenu par la douceur du temps et l’offre abondante.
Stocks européens à 82,55 % vs 93,53 % l’an dernier, l’écart se réduit grâce aux températures clémentes.
À court terme, la baisse devrait se poursuivre, mais le refroidissement annoncé pourrait inverser temporairement la tendance.

Brent sous pression

Le Brent chute à 62,71 $/baril, effaçant les gains de début de semaine.
La baisse s’explique par une offre excédentaire globale et une demande saisonnière faible.
Les tensions géopolitiques (sanctions contre Rosneft/Lukoil, exportations russes perturbées) maintiennent une prime de risque, mais le sentiment général reste prudent.

Le prix du carbone bondit à 82 €/t, soutenu par le refroidissement prévu et l’activité spéculative.
Cette hausse influence les coûts de production thermique, maintenant les baseload à un niveau stable malgré la baisse du gaz.
La divergence gaz/carbone illustre l’optimisme structurel sur le resserrement des quotas en 2026.

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