À retenir cette semaine :

Électricité : le CAL27 recule à 58,75 €/MWh. Flamanville. Les prix spot plongent à 32,81 €/MWh.
Gaz : le CAL27 baisse à 27,842 €/MWh, profitant de l’offre abondante, tandis que le spot TTF reste volatile autour de 31 €/MWh.
Carbone : le CO2 progresse légèrement à 79,68 €/t.
Pétrole : le Brent plonge à 61,91 $/b.

ÉLECTRICITÉ

Baisse du baseload, spot en chute libre

Le prix baseload CAL27 recule à 58,75 €/MWh, soutenu par la baisse du gaz (27,842 €/MWh), des températures douces et la reconnexion anticipée de l’EPR de Flamanville.
Le spot s’effondre à 32,81 €/MWh (-58 % sur la semaine), reflétant la faible demande immédiate et des conditions météorologiques favorables.
La production nucléaire française est à un niveau record (269 TWh sur 9 mois), offrant un renfort structurel pour l’hiver.
À court terme, la baisse devrait se maintenir, tandis que des facteurs géopolitiques et le ralentissement des renouvelables mondiales peuvent exercer une pression haussière à moyen terme.

Le CAL27 poursuit sa baisse à 27,842 €/MWh, porté par l’abondance de GNL et la reprise norvégienne après maintenance.
Le spot TTF reste volatile autour de 31 €/MWh, impacté par des grèves et des frappes ukrainiennes.
Les stocks européens atteignent 83,1 %, soit encore 12 points sous 2024, et la panne du gazoduc du Rhône pourrait réduire l’approvisionnement de 43,5 TWh cet hiver, ajoutant une prime de risque locale.
À moyen terme, la tendance baissière structurelle se confirme, avec 27,842 €/MWh pour 2027 et 23,539 €/MWh pour 2031.

Brent sous pression d’un excédent mondial

Le Brent chute à 61,91 $/b, anticipant un surplus record de près de 4 millions de b/j en 2026 selon l’AIE, malgré la décision de l’OPEP de maintenir ses prévisions de demande inchangées.
La demande mondiale ralentit, tandis que les risques géopolitiques (sanctions sur la Chine, exportations russes) accentuent l’incertitude.
Goldman Sachs anticipe un prix moyen autour de 56 $/b sur le moyen terme.

Le CO2 progresse à 79,68 €/t, soutenu par les anticipations de resserrement des quotas en 2026 et les incertitudes géopolitiques.
Malgré la météo clémente, le marché reste attentif aux signaux des participants et à la transition énergétique allemande, maintenant une pression sur les coûts de production thermiques et les prix baseload.

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